Soyons clairs : tu n’as pas besoin d'être performant pour construire une marque personnelle sur Substack. Pas ici. Pas maintenant.
Partout ailleurs, c'est le même spectacle. Des messages LinkedIn conçus pour les applaudissements. Des carrousels Instagram qui ressemblent à ceux de Canva. Des tweets qui habillent des conseils recyclés d'une nouvelle accroche.
Maintenant, cette foule lorgne sur Substack.
De grands noms comme Justin Welsh et Dan Koe se présentent avec du contenu soigné qu'ils ont déjà publié douze fois ailleurs. C'est lisse, bien sûr. Utile, parfois. Mais cela fait aussi partie d'une formule plus large. Et ne prétendons pas que les règles du jeu sont équitables. Ils sont venus avec une mega liste d’entrée…
Si tu n'es pas là pour ça, c’est OK. Parce que tu n'as pas à l'être.
Substack n'est pas une étape. C'est une pièce à part. Ne cherche pas à devenir viral. Tu n'as pas besoin d'un entonnoir ou d'une « value stack » astucieuse.
Tu as juste besoin d'une voix qui te ressemble et de la confiance nécessaire pour l'utiliser réellement.
Cette plate-forme permet aux gens d'écrire comme de vrais humains. Pas d'astuces. Les gens viennent ici pour lire. Et c'est l'occasion.
Tu peux écrire un article personnel le lundi et quelque chose de réfléchi et structuré le vendredi. Les notes te permettent d'être vu sans jouer au jeu de l'algorithme. La fonction de chat est essentiellement un texte de groupe. Tu peux parler aux gens comme si tu les connaissais. Tu peux également passer en direct, organiser un mini-cours pour des abonnés payants, créer de l'audio et un podcast, ou publier discrètement un article qui ressemble plus à une entrée de journal qu'à un argumentaire.
Substack fait de la place pour tout cela. Et bizarrement😉, tout fonctionne.
Tu n’as pas besoin de choisir une voie. Tu es la voie.
Parlons maintenant de la « marque personnelle ». Parce que la plupart des gens la confondent avec « persona ». Et c'est là que tout commence à s'effilocher.
Un persona, c'est ce que tu vas polir au fur et à mesure. Une marque personnelle, c'est ce qui reste lorsque tu arrêtes de performer.
Si tu « apportes de la valeur » constamment, il y a de fortes chances que tu caches les choses qui inciteraient les gens à s'y intéresser. Cela les ferait rester.
Substack est différent. Tu n’as pas besoin de faire semblant. Vous n'avez pas besoin d'enseigner quelque chose pour prouver ta valeur. Tu peux écrire pour connecter, pas pour convaincre. Et cela change tout.
Les meilleurs écrivains ici n'essaient pas d'être impressionnants. Ils semblent familiers, accessibles. Tu leur fais confiance. Tu veux les lire non pas parce qu'ils sont un leader d'opinion, mais parce qu'ils ont l'air de quelqu'un qui te comprend.
C'est le signal pour arrêter de copier. Commence à dire ta vérité.
Écris comme tu parles. Partage les parties qui, selon toi, pourraient être « trop ». Elles sont probablement les plus utiles. Partage les parties qui n'ont pas fonctionné. Elles sont également utiles.
Demande à tes lecteurs ce dont ils ont besoin. Ensuite, répond comme tu le ferais avec un ami.
Personne ne veut être « converti ». Tout le monde veut être compris, ressentir quelque chose. Substack peut t’aider à le faire, si tu le laisses faire.
Et c'est le meilleur moment possible pour essayer.
Cet endroit est encore « early birds ». Toujours bizarre, dans le bon sens du terme. Toujours humain.
Tu peux construire quelque chose qui grandit avec toi, avec eux. Pas une machine à contenu. Pas une marque. Juste Un espace, le tien.
Quelque chose de lent. Honnête. Vivant.
Tu n'as pas besoin d'une stratégie complète. Tu as besoin d'un point de vue.
Alors arrête d'essayer d'être impressionnant. Deviens quelqu'un pour qui ils reviennent.
Le genre de personne dont ils ne suppriment pas les e-mails. Dont ils envoient les écrits à un ami. Dont ils reconnaissent instantanément la voix.
C'est ça le vrai travail. Et c'est déjà sur la table.
With love
Philippe